Quirlies!!!
Après deux longs mois d'inactivité sur le blog, je me vois dans l'obligation de relater nos péripéties montagnistiques du week-end dernier!
La fine équipe de ce week-end était en personnel limité, pour cause de jour ferrié, de montages de marches à Cannes, de pas envie de voir la neige, de 7b à torcher à Saint Léger, enfin beaucoup de mauvaises excuses pour dire que personne n'avait envie d'aller se mettre sous 1m de neige alors que la météo annonçait grand mauvais temps tout le week-end...
La fine équipe limitée donc par le nombre n'était cependant absolument pas bornée dans la connerie... pour résumer les motivations de notre groupe d'élite, les valeurs qui nous ont motivées était : éthique, alpinisme dans les règles de l'art, itinéraire classique et peuplé, travail, famille, patrie, bouffage de purée... non rien à voir l'objectif s'était d'aller se mettre au vert en montagne sous la neige tranquille et de prendre l'apéro et planter nos spits sous un temps exécrable sans que personne ne viennent nous emmerder!
Et les lauréats à la bourse Quiveutslécaillé 2010 sont :
Roberto!! Quand il y a de la neige il est toujours là!
Pierrot!!! Baptème de la neige à long terme pour lui, pour l'instant ça le fait rire...
Première difficulté de la journée : franchir la cascade en face. Le chemin s'est un peu barré dans la rivière par endroit mais c'est bien sympa, on commence à s'habituer (ou pas) au sac de 25kg, le moral comme le temps son à peu près au beau fixe!
Le topo de la marche d'accès au lac des Quirlies mensionne un long fond de vallée à remoner jusqu'à une côte permettant de déboucher sur le plateau des Quirlies... mais personne n'avait mensionné la présence du ptit raidillon de la cascade et celui qui lui fait suite...
Repos dans le fond de vallée
Après une petite pause, on commence à distinguer les pentes qui vont nous permettre de monter vers le lac. Plus on remonte le fond de vallée, plus le temps se dégrade, et plus les névés apparaissent. Comme le fond de vallée commence à nous souler, ce qui devait arriver arriva, on décide de monter droit dans le pentu, technique azimut 0... et c'est à partir de là que c'est engagé le véritable combat...
Roberto attaque la neige... on ne la quittera plus pendant 3 jours!
Tout de suite le poids des sacs nous rappelle à l'ordre, dans la neige mouillée, chargés comme des mulets : on avance pas!! Pierre qui n'est pas habitué au portage de sac commence à prendre vraiment le tarif dès le début des pentes de neige... et ces pentes ne font que se redresser jusqu'à la crête où l'on suppose qu'on pourra rejoindre le lac!
Le roberto des montagnes, bien en forme, fait la trace devant. Lorsque l'on croise des îlots de rochers on essaie de passer le plus dedans possible pour moins s'enfoncer que dans la neige, mais ça reste une belle galère.
Pierre en action, entrain de se dire qu'il n'arrivera jamais en haut avec ce putain de sac!
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